Frédérick Arno est un artiste complet . A la fois comédien, chanteur, auteur compositeur mais aussi responsable de la société Paris Spectacle qui propose des shows à travers la France (40 artistes 270 dates par an) et directeur artistique du cabaret L'élégance à Renaison (Loire).
Originaire de Roanne , Frédérick est un enfant de la balle, il profite des vacances scolaires pour suivre son père sur ses spectacles. S'il monte peu sur scène , il s'intéresse rapidement aux coulisses, son, lumière, gestion du monde du spectacle ce sera là sa vocation. Une première scène au violon à l'âge de 11 ans dans la salle mythique de Bobino l’entraînera définitivement vers le cabaret et les shows en tout genre.
Chanteur-crooner il a sorti 5 albums dont le dernier « Turbulences » aux influences plus pop.
Aujourd'hui nous allons vous parler de son dernier clip « Je vis dehors » sorti le 26 mars dernier.
« Je vis dehors » est un titre qui résonne fort en ces temps difficiles où nous vivons plutôt reclus dans nos intérieurs. Le rêve d'une liberté retrouvée et d'évasion hors de chez nous.
Le clip commence comme un appel à cette vie au grand air avec de magnifiques vues du ciel sur le musée des Confluences (à Lyon) le Rhône et la Saône, des images et des chants d'oiseaux qui nous donnent une sensation de liberté.
Mais très rapidement l'ambiance bascule, nous nous retrouvons dans un petit espace meublé de fly cases où le chanteur se retrouve confiné avec ses 3 musiciens (François Forestier à la guitare, Pierre Casserat à la Basse et Frédéric Grateau à la batterie) le tout tourné en noir et blanc. Le lieu est assez sombre, un peu oppressant, à l'image de ce que nous avons vécu pendant l'année écoulée. Le contraste avec les images d'avant est assez fort et violent. D'un côté la lumière , la vie, le grand air, de l'autre l'enfermement malgré la passion, l'obscurité alors qu'il chante ses envies de fuites et d'évasion il se retrouve dans ce petit espace entouré de sa passion musicale. Au milieu de cette ambiance l'espoir va cependant renaître .
Quelques mots chantés vont être ponctués d'images plus lumineuses , tels "le soleil qui ouvrira ses pétales" et le chanteur apparait furtivement au soleil ou quand Frédérick chante "Je vis dehors" et qu'il apparait en bord de fleuve. Ce sont de petits instants d'espoir dans cet univers monochrome.
En plein milieu d'un des refrains sur le 2ème "un oiseau chante encore" changement de cadre, Frédérick et ses musiciens se retrouvent dehors en pleine lumière devant le Théâtre de Roanne que nous connaissons bien, lieu de culture, de fêtes et de joie!
Un lieu désespérément vide depuis 1 an maintenant et nous aimons fort ce contraste entre cet endroit vidé de vie et ces Artistes qui chantent à la vie, qui hurlent leurs folles envies de retrouver cette vie d'avant, vie où ils pouvaient librement et fièrement exprimer leur art.
Nous notons d'ailleurs l'appui formidablement fort des musiciens, qui incitent à la vie, qui exultent leur besoin de s'exprimer, qui donnent toute leur force à Frédérick afin de bien faire passer le message.
"Au fil de mes pensées je vis dehors, je vis dehors je vis dehors" avec cette répétition nous notons un souhait excessivement virulent de l'auteur d'appuyer son envie d'évasion, de délivrance avec témérité et avidité.
Cette sensation de vivre encore à l'extérieur à l'extérieur de nous, pour nous libérer de ce fardeau qu'est l'enfermement forcé, celui qu'on nous oblige à subir alors que nous n'avons rien fait de mal, et de vivre dehors au sens propre du terme, hors les murs, sortir respirer l'air pur et frais se sentir enfin libres et vivants, libérés le temps d'un instant de ce virus, de tous ces mots angoissants que nous livrent les médias.
Alors pour un Artiste quoi de plus beau que de se sentir vivant et affranchi?
C'est ce que nous ressentons au travers de ce clip de Frédérick Arno cette furieuse appétence de liberté, avec notamment la corrélation avec un oiseau, "un oiseau chante encore", oiseau symbole de liberté mais aussi symbole de l'atteinte des objectifs, en volant toujours plus haut et c'est vraisemblablement ce que Frédérick a souhaité exprimer au travers de sa chanson, cette incroyable fringale d'y arriver malgré les obstacles, il chantera toujours plus fort toujours plus haut quoi qu'il advienne...et à dessein !
Ce clip nous plaît beaucoup il est fabuleusement solaire malgré le terme abordé parce que nous avons ressenti une formidable envie d'aller de l'avant, de ne pas se morfondre avec des expressions plutôt très positives telles que "Lendemains lumineux " par exemple ou bien encore "À l'attente de jours heureux".
Nous y croyons avec eux malgré la résonnance qu'il peut avoir alors que nous entamons notre 3ème confinement.
Parce qu'au delà d'une chanson, d'un clip nous avons discerné et perçu un message terriblement fort, celui de savourer chaque instants, "Savourer nos simples plaisirs" celui de faire de nos faiblesses nos forces et nos combats, celui de toujours croire, celui de ne se contenter que de ce que nous avons parce qu'au final le plus important reste la vie et la liberté !
Alors nous souhaitons à Frédérick Arno et à ses musiciens d'enfin retrouver la scène, d'enfin vibrer au son de nos éclats de mains, de revoir nos sourires éclatants de bonheur et à pleine dents, de sursauter à chacun de nos battements de cœurs, de virevolter à chacune de nos émotions, de tressaillir d'envie lorsque d'envies éperdues nous réclamerons une autre chanson, de vider leurs yeux de larmes lorsqu'ils apercevront les vôtres, les nôtres au coin de nos yeux.
Oh oui nous leur souhaitons tout cela et même bien plus encore, et à ce moment là les printemps éternels deviendront nos vies éternelles.
Pour suivre Frédérick sur ses différents réseaux sociaux c'est pas là:
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