Stéphane Soulier chante, fredonne, sifflote, bat la mesure, gratouille sur sa guitare depuis toujours.
Grand fan de Goldman, mais aussi bercé par des artistes comme Cabrel , Calogero, Téléphone, Vianney, U2 ,Muse, AC/DC et Scorpions... un mélange de beaux textes, belles mélodies et grosses guitares. Il vit la musique comme des émotions : des mots ou des notes qui vous tirent une larme ou vous rendent joyeux.
En 2017 il réunit sa guitare et des amis auteurs, poètes et musiciens du Nord Ardèche et il écrit un premier album « Pour toi » . L'envie de cet album était là et de belles rencontres ont permis sa réalisation. Stéphane nous parle de la vie, de l'amour, de son métier d'instituteur, de ses racines, de ses failles.... avec simplicité, espièglerie, sensibilité et pudeur.
Ses projets évoluent, entre reprises et compositions, mais toujours avec une grande émotion. Et depuis 2018 il opère un tournant rock plus personnel et compose de nouvelles chansons « 4 gouttes » puis « MERCI » pendant le confinement.
La petite dernière, celle que l'on vous présente aujourd'hui, est « 50 ans » ,qui est son âge, âge charnière... ou pas...
S'il est une période charnière dans la vie de l'homme c'est bien celle des anniversaires.
Le temps qui passe et qui indéniablement nous pousse vers une porte de sortie bien souvent non désirée, et qui pourtant signe chaque année une chance incroyable que de pouvoir voir passer les années.
Le temps, est notre ami autant qu'il est notre ennemi, il nous aide à passer certains caps et parfois et il nous pousse à nous regarder dans le miroir. Que voyons nous dans ce miroir ? Avons nous bien réussi nos vies ? Sommes nous comme que nous aurions voulu être ? Avons-nous été bons, ou bien mauvais ? Est-ce la fin de quelque chose ou le début d'un nouveau «Nous » ?
C'est que Stéphane Soulier à voulu retranscrire au travers de sa chanson "50 ans".
Il aborde avec discrétion ce qu'on homme peut ressentir à l'aube de ses 50 ans, âge qui peut faire peur à qui veut bien s'arrêter aux chiffres.
Avec une mélodie assurément plus rock que son précédent album, nous sentons d'ores et déjà l'envie d'aller de l'avant.
Il commence par se satisfaire du fait d'avoir 50 ans et toutes ses dents (ce qui n'est pas le cas de tout le monde si si on vous promet), mais très vite les doutes envahissent l'auteur au point de se poser toutes ces questions existentielles que nous connaissons tous « Celui que je distingue enfin, est-ce un homme bon ou un vaurien » ? Ces questions qui nous taraudent à longueur de vie, ces interrogations humaines sur nos propres âmes, sur nos propres êtres qui font que parfois on perd le contrôle de nos sentiments devenus complètement abscons.
Puisant au fond de nous tout le pessimisme qu'il existe, pour finalement rebondir et s'empiffrer de vie.
Stéphane ici au fil des refrains nous indique qu'au delà de ce changement de dizaine, sur ce nombre 50 qui signe presque une moitié de vie, qu'il a envie d'aller vers l'avant, qu'il souhaite faire face au soleil et laisser la torpeur et la noirceur de l'âge de côté afin de profiter pleinement de la vie et de ses délices. Et quel projet d'avenir !!!
Nous notons en effet une évolution des refrains, les premiers ne parlant que de lui
« mes cheveux noirs, mes cheveux blancs « et le dernier avec une impulsion d'optimisme avec cette fois ci l'arrivée d'une seconde personne« tes cheveux noirs, mes cheveux blancs" laissant sans aucun doute planer penser que l'auteur à bel et bien décidé de vivre heureux à deux " De mes chimères, et tes délires on en fera notre avenir.
Abandonnant ses doutes et questionnements pour se dire je suis là je suis vivant, comme j'ai de la chance ! ! !
Le clip d'ailleurs est d'un optimisme à toute épreuve, il caractérise la chanson à la perfection et agit tel un trait d'union entre le propos et l'image. Le début avec Stéphane arrivant au loin dos à soleil couchant sur les montagnes, les premiers couplets et refrains chantés en guitare voix dans un paysage montagnard alternant les points de vue, avec un artiste encore en retrait face à ses doutes avec une voix parfaite et discrète.
A la fin du premier refrain c'est un Stéphane transformé que nous voyons apparaître à l'écran, il a fait tomber le blouson et on le sent libéré face à ses choix il a compris « qu'il était temps » avec une voix bien plus affirmée.
Et c'est sur le pont musical très rock, très puissant, très encourageant que Stéphane se libère totalement en courant vers son avenir face au soleil.
Nous souhaitons à cette chanson un très bel avenir, qu'on en parle encore dans 50 ans pour qui sait faire une nouvelle chronique d'une nouvelle chanson qui s'intitulera « 100 ans" C'est un défit que nous lançons à Stéphane et à la vie.
Nous souhaitons également une douce vie à deux à ce nouvel homme de 50 ans embarqué pour croquer la vie à pleine dent, puisqu'il lui en reste encore.
N'hésitez pas à le suivre sur ses différentes pages.
